Inutile d’écrire une notice biographique d’un des artistes les plus célèbres du XX° siècle. C’est la seule oeuvre du musée qui ne soit pas contemporaine, du moins au sens chronologique du terme, parce que la force de son trait et de sa représentation de l’être humain fait apparaître cette gravure dans une grande affinité avec des gravures ou des dessins de Daniel Erban notamment. Cette gravure tirée du « Miserere » s’intitule « Parfois l’aveugle a consolé le voyant » et cela la met en lien avec l’esprit du musée qui invite à une expérience intérieure et non à de la consommation culturelle. Les artistes exposés sont aveugles à la réalité extérieure, cécité souvent douloureuse et c’est ce qui leur permet de nous offrir des visions de leur expérience intérieure.
L’aveugle a parfois consolé le voyant. In Miserere.